DARWIN et le Northern Territory

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GÉNÉRALITÉS

Pays: Australie

Voyage: Mai 2014 / 5 jours

Période recommandée: Juin et Juillet

Durée recommandée: 5 jours au moins

Budget: $$$

Sites visités:

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ASPECTS PRATIQUES

Transport: Singapour ↔ Darwin : Jetstar, app. 300 SGD. Sur place, on a loué avec la compagnie “Budget” un 4X4 Nissan X trail. Une voiture simple aurait pu suffire, mais rien que pour le style, il nous fallait un 4X4!

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Logement: Dans la voiture! on a plié les sièges, acheté deux tapis de sol, emmené deux couvertures, et puis c’est tout! Les campings où nous avons dormi dans le Kakadu (‘Mardugal’ et ‘Gungurul’) étaient gratuits: toilettes et douche, et beaucoup de moustiques par contre. A Katherine, le Cicada camping coutait très cher, 38 AUD pour deux personnes, mais était le plus proche des gorges et pour des raisons pratiques notre seule option. Pour Lichfield park, je suggérerais de rester camper à Batchelor (entrée du parc). Un type du coin nous a gentiment invité à dormir sur son parking.

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Restauration: On a fait les courses avec notre caddie, comme mémé, au supermarché “Coles” de Darwin, à deux pas de l’aéroport, et au supermarché “Woolworths” à Katherine. Évitez les supérettes des parcs, ça coûte un bras. Ne pas hésiter à acheter de la viande, on trouve des points barbecue un peu partout!

A ne pas manquer: Regarder sous la cuvette des toilettes, à l’intérieur des chaussures, sous la voiture au réveil (il y a peut-être une araignée ou un crocodile, véridique) / faire répéter trois fois à un Australien “Good morning” parce que tu ne comprends  rien à ce qu’il dit / déglinguer la voiture de location sur les chemins 4×4 sans assurance (comme dit papi, on n’emmènera pas notre argent dans la tombe! ) / voir un coucher de soleil à Nourlangie et à Ubirr, magique / essayer de comprendre ce paradoxe passé-présent dans la vie des aborigènes / voir des crocodiles et se dire que cette fois ci, face à la nature, c’est pas toi qui gagne / et contempler, tout simplement.

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RÉCIT

Arrivée dans le “Northern Territory”
Kakadu Park
Nitmiluk Park
Lichtfield Park
Darwin
Bêbêtes du coin

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Arrivée

Je ne m’attendais pas à ça: un peu comme l’Alaska, mais sous le soleil: des pickups, des routes interminables, très larges, la nature omniprésente, des rustres, et 40°C à l’ombre.

On récupère la voiture, volant à droite et automatique: Mathieu pile sans le faire exprès à tous les croisements… les maisons se font de plus en plus rares rapidement, et on rentre enfin dans le parc: des étangs se succèdent avec des déserts, la route est parfois rouge, on voit des kangourous (en fait des wallabies) pour la première fois: on est comme des fous qui rentre dans un asile, alors que pour les locaux, c’est limite des nuisibles…

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On est ici dans le Northern Territory, une des 6 régions de l’Australie, qui représente que 1% de la population du pays! Les Aborigènes, sur ces territoires depuis au moins 40.000 ans, représentent 30% de la population et possèdent près de 50% des terres du Nord. Leur culture est omniprésente et semble plutôt être célébrée… ce qui contraste franchement avec le quotidien les aborigènes qui ont l’air tous cramés par l’alcool et la drogue dans les rues de Katherine ou Darwin…

Aux 19ème siècle, il y a eu trois tentatives échouées d’implantation des anglais, à cause de la famine, du manque d’eau et de l’hostilité environnante. La quatrième sera un succès: c’est la création de la ville de Darwin. Aujourd’hui les gens n’habitent pas trop sur la côte, mais  plutôt le long de la Stuart Highway, où circulent des énormes camions-trains, super chauds à doubler:

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Emerveillés et complètement dépaysés, on approche de notre but…

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Kakadu Park

Carte détaillée et mine d’informations sur : http://www.parksaustralia.gov.au/kakadu/plan-your-trip/maps-apps-info.html – entrée (achetée en ligne ou sur place) = 25 AUD/Personne.

Notre parcours (cliquez sur la carte): En vert, les endroits visités, en jaune, les campings (gratuits en Mai), en rose, les endroits où on aurait aimé aller mais fermés pour cause de routes impraticables et/ou présence de crocodiles.

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Le Pub “Bark Hut Inn”

Première étape de la journée: un bar. Il est 10h du mat’, il y a deux-trois pickups tout cramés sur le parking, deux-trois immenses corbeaux, un type qui décuve sur un banc, une peau de croco sur le mur, deux-trois émeus dans le jardin, deux-trois vieux “rangers” qui boivent une petite bière sur le comptoir tenu par deux-trois toutes jeunes filles en mini short et à l’accent ravageur  (‘wonwanawongwaiewanan?” elle me demande), et Mathieu qui, ayant peur de mourir de soif sous ce soleil de feu, achète deux packs de Coopers. Pas de doutes, on est bien au fin fond de l’Australie.

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Bowali Visitor Centre – Park Headquarters

Deuxième stop, à mon initiative cette fois-ci, pour faire valider notre parcours et se renseigner sur les routes ouvertes. Ma priorité: Ubirr. Le guide nous explique que pour y aller, il faut passer une rivière, Magela Creek (sèche en juin), de 60cm avec des crocos dedans. Il nous dit qu’avec notre 4×4 ça passe tranquille. On lui explique que c’est quand même une voiture louée, il devient alors tout de suite moins foufou; “ah ouais, ben, peut-être ça passe, peut-être pas..” Crap! On décide de le tenter quand même…

Minute raciste: Quand on était en Inde, on était allé dans un zoo: on était plus pris en photo que les tigres… J’étais super énervée, me disant en mon fort intérieur ” Je suis désolée, mais je ne suis pas un phénomène de foire, je suis une humaine quoi, mais c’est quoi le problème de tous ces cons au juste?”. Là, dans ce centre, je vois deux jeunes enfants aborigènes qui s’amusent à escalader une rambarde… Ben la vérité c’est que je me rend compte qu’une espèce de fascination vis-à-vis de leur peau, leur faciès, leurs habits, leur regard si différents des miens, nait en moi, et qu’une irrésistible envie de les prendre en photo commence à m’obséder: je repense alors à l’Inde, me sens franchement honteuse, essaie de me ressaisir, me disant que ce sentiment provient de l’ignorance, de la différence, de la curiosité. Je parviens à éviter la photo, mais rien y fait: je reste complétement captivée…

Ubirr: première tentative

60 bon centimètres au passage de “Magela Creek”. Un gros 4×4 franchit la rivière en faisant un écart au milieu de l’eau, à cause d’un crocodile… On se dit qu’on attendra demain…

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Nourlangie: Nanguluwu  / Anbangbang / Nawurlandja

Il ne nous reste que trois heures avant le coucher de soleil, notre alternative: Les environs de Nourlangie, aussi appelés “Burrunggui“, un gros rocher qui sort de la terre rouge et qui a abrité des hommes pendant plus de 10.000 ans, sur un périmètre d’environ 10km. On commence par une marche de 3km aller-retour vers les peintures aborigènes de Nanguluwu (ou Nangaluwurr): je ne comprends pas pourquoi Mathieu se moque de mon style …

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on fait la visite à toute allure, la pierre est rouge, les peintures un peu effacées mais pleine de spiritualité, et mes chaussettes sont toujours en place:

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on passe à l’étape suivante: les peintures de Anbangbang, au pied de Nourlangie.

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Très impressionnantes et colorées, on comprend quand même rien du tout à leur signification: des excroissances aux genoux, des kangourous difformes, des grosses mamas et des serpents arc-en-ciel…

Le clou du spectacle se trouve quelques kms plus loin, en haut du rocher Nawurlandja, qui offre une vue incroyable au couche du soleil, jugez par vous même.

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Camping de Mardugal

Première nuit dans la voiture, premier barbecue. Résultat? semi catastrophique.

Les moins:

  • On a super la dalle.

  • et on a quelques difficultés à allumer le feu: on met deux heures pour avoir une petite flammette, alors qu’on a à disposition du charbon, des briquets, et pleins de morceaux de bois… après 3heures, on mange enfin nos saucisses…
  • …un peu gâchées par les milliards de moustiques, au minimum, qui gravitent partout, autour de tes saucisses, de ta lampe, de tes pieds qui puent, et trouvent moyen de rentrer dans la voiture même quand les portes sont fermées…
  • Il faut chaud, il fait froid, et on dort pas très bien dans le 4×4

Le plus:

  • C’est l’aventure!

Yellow Water

Le truc à ne pas louper, même si c’est ultra cher (90AUD/personne). Il s’agit de faire un tour en bateau dans les canaux du Kakadu, infestés d’oiseaux migrateurs rares, de fleurs, de pêcheurs australiens, et de crocodiles!

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Les paysages sont à couper le souffle, et exigent beaucoup de respect pour la nature environnante.

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Anecdote: si un jour vous vous retrouvez face à un crocodile dans l’eau, priez, parce-que il n’y a plus aucun espoir rationnel que vous vous en sortiez vivant (sauf si vous vous appelez crocodile dundee). A un moment, à droite du bateau, le capitaine identifie le nouveau boss de la région: un crocodile mâle immense qui transpire la testostérone et qui mesure plusieurs mètres. Il passe alors sous l’eau, et notre capitaine, tout excité, nous demande de suivre les bulles: c’est là que le crocodile se situe… quand tout d’un coup, il apparait de nouveau complétement de l’autre coté du bateau, à l’opposé des bulles, avec un œil qui dit: je t’ai bien eu hein! et ce n’est pas fini: si tu passes ton bras droit au dessus de la rambarde, je te jure que t’apprendras à écrire de la main gauche!

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Gubara

On enchaîne sur un trek de 6km aller-retour, vers la rivière de Gubara. On ne pourra pas s’y baigner, potentiel crocodile oblige… La rivière n’est pas incroyable en soi de toute façon, en revanche le chemin pour y accéder vaut vraiment le coup. Paysage aride, et plaines s’enchainent sur de forets humides et collines. Il fait un soleil de plomb, et on a pris qu’une bouteille d’eau: pas assez pour moi, on ne m’y reprendra pas…

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Ubirr deuxième tentative

Avant d’arriver a la rivière a traverser, je dis à Mathieu, si c’est 50cm, on y  va pas, si c’est 40cm, on y va… le mètre montre 45 cm… putain…

Un australien vivant dans le coin nous met en garde: il n’y a pas une rivière, mais deux rivières à passer, et la deuxième est beaucoup plus longue! En plus selon lui on va flinguer tout l’électronique de la bagnole. 15 min après, arrive un van de location pas du tout 4×4 qui traverse comme un bourrin le passage, “¡Ola! ouais t’inquiètes ça passe tout seul, à l’aise, olé....”

Australien qui connait son pays vs jeune touriste espagnol encore dans l’âge bête: on choisit l’âge bête…

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Pfiou on a réussi, et ça en valait la peine: nous arrivons au site emblématique d’Ubirr, qui abrite des peintures de plus de 4000 ans (on le sait parce qu’il y a des dessins d’animaux disparus il y a 4000 ans).

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Mais le plus incroyable, c’est la vue sur la vallée verte du Kakadu, et sur les terres d’Arnhem:

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A se demander s’il n’ y avait pas des lions à une époque par ici:

Jabiru

Il s’agit de la ville, ou plutôt du lotissement de la région. Elle a été construite en 1982 seulement pour accueillir les ouvriers de la mine d’Uranium située non loin de là, et compte à peu prés 1200 âmes (un lotissement je vous dis).

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L’atmosphère y est très spéciale, avec une ambiance de ville de pionniers des temps modernes, proprette au milieu d’une nature hostile. Il y a au bord du lac une aire de pic-nic avec des barbecues électriques: on cède à l’appel de la civilisation et y faisons griller nos dernières saucisses.

On rencontre alors quelques aborigènes, venus célébrer l’anniversaire de leur cousin. Leur anglais est évidemment bien meilleur que le nôtre, mais n’est pas plus compréhensible que celui des australiens. On parvient à comprendre qu’ ils sont en fait une petite vingtaine de frères et sœurs (olé). L’un d’entre eux nous oblige à promettre qu’on fermera  les portes de la voiture à clé, pour ne pas que les mauvais esprits de la forêt viennent nous déranger ou nous porter préjudice. J’ai trop peur du coup. Il nous explique aussi l’importance des rêves, que les siens se rapportent aux éclairs et à l’orage, comme son grand frère. Je ne pensais que qu’une telle spiritualité pouvait survivre à la pression du monde occidental, respect…

 Camping à Gungurul

Un parking avec des toilettes et … des satanées sand-flies (on ne s’en aperçoit que le lendemain matin évidemment…).

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On passe donc la nuit seuls là-bas, autant dire que je ne ferme pas l’œil de la nuit, de peur d’un buffle sauvage, un serpent, un tueur en série qui utiliserait le boomerang ou une planche de surf ne s’en prenne à nous, bref, le moindre bruit me fait dresser les oreilles… autant dire que après un nuit de 4 heures dans un avion, une nuit bouffée par les moustique et la chaleur, et une nuit à anticiper une attaque de buffalo, je suis super fraîche et de bonne humeur le lendemain matin….

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7.5  km sous le soleil, pour arriver à une cascade et de l’eau “Chrystal clear”.

Pas de crocodile à signaler…

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On quitte alors ce parc avec des milliers d’images dans la tête, on a vécu 3 jours dans un monde à mille lieux de ce qu’on a l’habitude de vivre au quotidien, et le souvenir le plus fort reste cette terre rouge si spéciale qui glisse entre les doigts….

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Anecdote:

Vous verrez que les rivières principales s’appellent East Alligator / South Alligator / West Alligator. Or comme vous le savez, il n’y a que des crocodiles dans le Kakadu, pas d’alligator. La confusion vient du premier explorateur occidental, qui en voyant les crocos, se serait exclamer “qu’ils sont gros ces alligators” et aurait nomme les rivières ainsi. Perspicace.

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Quelques années plus tard, un deuxième explorateur se serait exclamé ” mais quelle buse, ce sont des crocodiles, rien  voir!”. Comme ça sonnait bien, et que ça aurait couté un bras à la couronne d’Angleterre qui avait déjà dessiner des cartes de la région, il ont laissé le nom d’alligator aux rivières de la région…

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Nitmiluk Park

Edith Falls

En fin de la 3ème journée, en direction de Katherine, on fait un stop aux “Edith Falls”: pour atteindre les chutes d’eau il faut nager 200m dans une eau noir profond, en passant d’abord devant un pancarte disant: baignade interdite après 19h (crocodiles) – genre les crocodiles ils ont une montre… il est 18h30, puis en zigzagant à travers un troupeau de 3ème âge exaltant leur retraite sur les routes australiennes, je me lance: Je fait les 200m en 1 minute 02 secondes, et le retour en 45 secondes max…

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Katherine Gorge

Il est 19h30, la nuit est tombée, il nous reste 20km pour atteindre le camping à deux pas des Katherine Gorges: Il s’agit de 13 gorges successives formées par une rivière courant au milieu de montagnes sableuses (en réalité, seules les 4/5 premières sont vraiment belles). Sur la route, une voiture est arrêtée sur le côté, et une bande de potes est en train d’installer sa tente tesco… Je me dis qu’ils ont peur de rien. 3-4km plus loin Mathieu, pleins phares, pile comme un guedin au milieu de la voie, je n’y crois pas mes yeux: des buffles sauvages traversent la route. J’aurais peut-être dû sortir de la voiture et tenter une passe à la Michael J. aka… Crocodile DUNDEEEEEEEEE

Mais finalement non, je décide de rester dans la voiture plutôt… Pauvres jeunes qui dorment au bord de la route ….

Arrivés au camping, rempli de Wallabies, on élabore le plan de demain. Ça devait être du canoë, mais à cause, encore, de ces crocodiles, ce sera marche à pied… la loose.

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Levée matinale, pour un trek prévu de 10km, qui au final en fera… 22km! pourquoi, mais pourquoi donc? Parce que je suis une grosse trouillarde. Voila, c’est dit.

Carte des treks des Katherine Gorge:

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On comptait se contenter du Butterfly Gorge walk. A 200m de l’arrivée, un énorme bruit dans les fourrés qui se dirige vers nous, on court comme des demeurés, Mathieu tout content est excité et curieux d’y retourner voir ce que c’était, moi en pleures avec les jambes qui tremblent: “tu veux savoir c’est quoi? c’est-à-dire, tu veux savoir si c’est un crocodile ou un buffle???” … je gagne, on n’ira pas voir le monstre… Bien plus tard, un habitué nous dira que ça ne pouvais être autre chose qu’un wallaby de 30cm ou une branche d’arbre tombée au sol…

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Du coup on se rabat sur le Lily ponds walk = 6km aller… en se disant qu’au bout un bateau nous ramènera au camping… sauf que un autre treckker nous expliquera après 3 km sous 40°C et des tongs aux pieds de Mathieu, que le dernier bateau est passé à 9h du matin. Il doit être à peu près midi…. demi tour… les paysages sont heureusement époustouflants… et les oiseaux croisés magnifiques…

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Completement demotivee, epuisee, et n’ayant qu’un souhait, retrouver mon lit, Mathieu à l’idée du siècle: “faisons un détour par le Pat’s lookout, ça n’est qu’à 3km, ok?” … je le déteste… heureusement ça en valait le coup.

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Lichtfield Park

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Après notre journée de 22 km, on part directement en fin de soirée au Lichfield Park: objectif –> passer la nuit à Batchelor. Après 3/4h de route, avec des kangourous et des dingos tous les 3-4kms (il faut être sacrement prudent) on arrive: la ville est minuscule. Alors qu’on demande la direction d’un camping, un habitant nous coin nous invite à dormir devant sa maison: trop cool.

 Levée, à l’aude, une journée intense nous attend: le parc de Lichfield, pour les montpellierains, c’est un peu comme dire “aller à la rivière”: des cascades, des piscines naturelles, de la guarrigue, et de la terre rouge.

 

  • Les champs de termites: c’est fou ce que ces petites bêtes sont capables de construire, surtout quand on voit que Mathieu arrive à peine a monter un meuble ikea tout seul,

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  • Florence falls: le matin c’est mieux, il y a personne

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  • Rockhole Buley: le mieux du parc: des mini piscines naturelles les unes après les autres, où on peut faire des sauts et aller dans les remouds…comme ” à la rivière” je vous dis.

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  • Cascades: trop canon la meuf

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  • Wangi falls: les plus touristiques, parce que les plus grandes.

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  • Greenant creek: une piscine naturelle qui s’enchaine sur un précipice de 30m au moins. Je n’ose pas y mettre un peton, jusqu’au moment où une classe de 30 gamins surexcités se jettent dans la piscine, s’amusent à défier le précipice, et à se prendre en photo la tête dans le vide, avec des surveillants qui fument des clopes à quelques mètres, décontractés. Si eux peuvent le faire, moi aussi!

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  • Tolmer falls: on ne peut que la voir de loin, parce-que certaines espèces de chauves-souris très rares vivent dans les caves créées par la cascade.

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Il est alors temps de rentrer sur Darwin…

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Darwin

Il faut savoir que la consommation d’alcool à Darwin est bien au dessus de la moyenne nationale. du coup on s’adapte: On finit notre voyage par une soirée à Darwin avant de prendre l’avion dans la nuit. On se retrouve très vite dans un bar, sur Mitchell Street: c’est drôle comme les gens viennent vous parler facilement. On rencontre Craig, un vieux australien de 35 ans qui travaille dans les mines dans le centre du Northern Territory 3 mois sans pause, puis part 2 semaines en vacances quelque part. Il rentre parfois an Tasmanie, retrouve sa chère famille, ses deux filles de 15 ans déjà enceintes et qui ne veulent plus trop lui parler, et ses copains pour boire des bières faite maison. Il est gentil.

On tique aussi sur le contraste violent entre la jeunesse blanche ambiance cagole puissance 28 qui se met des bières tranquille devant un match de foot/rugby/porno sur écran géant, et en face les aborigènes gisant par terre défoncés par l’alcool ou autre. Perturbant.

La ville, c’est a peu près 125.000 habitants, la moitié du Norhtern Territory. Ma sensation, c’est que c’est le croisement de Beverly Hills et de l’ambiance de “le bon, la brute et le truand”, vvvoyez.

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Elle doit effectivement son nom à Charles Darwin, même si lui n’y est jamais allé. En fait, les premiers explorateurs avaient accueilli l’année précédente ce bon vieux Charlie sur leur bateau, et en bon souvenir de leur joyeuses soirées, ont nomme la région Port Darwin. Sympa les potes.

Note: Il parait que le coucher de soleil depuis la plage de Darwin est immanquable. On l’a manqué. bon.

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Bêbêtes du coin

Ce que je retiendrais de ce séjour, ce sont les animaux qu’on a pu croiser, aussi sauvages et improbables les uns que les autres:

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et autres buffles, serpents, perroquets, aigles, … la nature, la vraie.

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Le dernier jour, alors qu’on se dirigeait vers Darwin et notre vol vers Singapour, un pincement au cœur c’était fait ressentir, de quitter ces parcs si improbables pour des européens. Le coucher de soleil qui enflammait le ciel d’un rouge sang semble nous dire à bientôt…”à bientôt Australia”

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