BATAM

Batam2GÉNÉRALITÉS

Contributeur(s): Ganache (et Mathieu, pour les parties en souligné)

Voyage: Octobre 2012 / 3 jours

Pays: Indonesie

Période recommandée: aucune (Si t’insistes, … mais non n’insistes pas!  bon juste juste pour la culture générale: évitez Novembre, Décembre et Janvier)

Durée recommandée: zéro, nul, naze, pourri

Budget: $

Itinéraire de Ganache:

ligne separatrice

ASPECTS PRATIQUES

  • Transport: Ferry Singapour (harbour front) ↔ Batam (Batam Center): 48 SGD sur  www.batamfast.com / Sur place: à pied ou taxi
  • Logement: Pas de recommandation
  • A ne pas manquer: Les balais: – 27% par rapport à Singapour / Les golfs:  mais je ne joue pas au golf…

Plus d’informations pratiques →  Indonesie

ligne separatrice

 RÉCIT

 1 er jour

Allez ça va j’exagère, c’était pas si terrible que ça. De toute façon il n’y a pas d’endroit sur terre qui n’en vaut pas la peine: il y a toujours des gens gentils, de nouveaux bruits, des odeurs différentes, les tuks tuks aussi peuvent être à découvrir. Bref vous pourrez toujours aller quelque part et y trouver de l’intérêt. Sauf à Paris. Et là encore je suis sûre qu’il y a peut être “quelques” personnes qui diront “ouaiiiiis mais atteeeend… Pariiiis quand meeeeeme…” bref.

en ce Samedi matin, nous arrivons sur Batam. Ambiance dès la douane: pendant que les 500 singapouriens, non visa nationals, passent les douaniers en 10 minutes, nous les 20 Européens, visa nationals, on doit attendre 1h30 pour juste nous mettre un tampon même pas jojo dans le passeport. Tout ça, en les regardant fumer des cigarettes, a l’intérieur évidemment ( en passant, il y avait 7 douaniers pour 1 comptoir et pas un pour en ouvrir un deuxième) .

Une fois la douane passée, enfin, l’atmosphère Asie: des chemisettes, des cigarettes, des vieux taxis, du bruit, des enfants: différent de Singapour.

Direction l’hôtel. Suivant l’instinct infaillible de Mathieu, nous partons a pied. Après un clou dans le pied de Mathieu devant des indonésiens hilares, une négociation ratée avec un taxi, des adolescents à qui j’aurais bien mis un tarte, une noix de coco sur le bord de la route (ça c’était coooool) et 45 degrés à l’ombre, on se rend compte que la ville est à 10km au moins, du coup, taxi.

Une fois les bagages déposés et une fois le chauffeur de taxi semé (petite mésentente sur le prix, la carrure de Mathieu aura eu raison de lui)  journée plage… mais pas comme on l’entend d’habitude!

Ici, juste les enfants vont se baigner, et les jeunes gens et parents sont eux rassemblés, discutent, chantent et rient. Il y a des restaurants sur pilotis, où se préparent de bons poissons: avouons tout de même que les boulettes de pétrole sur la plage ne mettent pas en confiance.

Ganache Plage Batam

Comme en Inde, les flashs fusent, mais j’avais prévu le coup, manches mi longues et pantalon.

Nouvelle noix de coco, toujours aussi cooooool.

Soirée tranquille après un repas au food court de Batam.

Plage Batam

 2ème jour

La ville est bruyante, ça grouille, ça dépasse, ça contrebraque, mais c’est sacrément authentique et on se sent immergé dans une journée normale d’un indonésien normal, à une époque normale.

Du coup, on va faire nos courses, normal. On croise pas Francois Hollande, normal.

Et là, ça devient pas mal, parce que les prix sont bien moins chers.

Faits marquants: les gens fument des cigarettes dans le shopping mall, et en terme de vêtements, ils ont quand même un peu des goûts de chiotte. Sinon c’est pas mal, pas mal…

En fin de journée, on expérimente ce qui deviendra LE souvenir du weekend: on se fait extraire la cire jaune, gluante, à l’aspect irritant,   localisée dans les abysses de nos oreilles, grâce à l’action magique d’une bougie allumée positionnée stratégiquement dans les trous. Et bien…: c’est agréable et assez répugnant à la fois, surtout quand tout fier, l’esthéticien (à moins que ce soit une esthéticienne?) nous expose les fruits de son dur labeur après 30 minutes.

C’est donc tout propre que nous partons diner avec ma collègue Libin et son mari Yuwen, de passage également sur Batam, au même foodcourt que la veille.

Finalement, nous nous dirigeons boire un dernier “drink” comme ils disent de manière si charmante, et également pour finir la soirée sur une touche d’élégance et de volupté, dans un bar à putes.

Avec Libin et Yuwen nous sommes un peu gênés, heureusement Mathieu, bien à son aise et bien dans ses bottes, aide a détendre l’atmosphère. Les filles y contribuent aussi, à leur manière: petit sourire, un peu tactile, 4 bières, des cacahuètes et tous le monde est content!

3eme jour

Je me lève, trop motivée:

  • Je me casse ce soir de cette île pourrie,
  • On part faire 3 heures de maaaaaaassaaaages,
  • Et … Je me caaasse ce soiiiir de cette îîîîle pourriiiie!

Les esthéticiennes (à moins que ce ne soient les esthéticiens?) nous traitent comme des reines, avec petits sourires et thé au gingembre incroyable.

Et j’insiste sur comme des reines: alors que je choisis massage du corps, gommage et “facial” ( = soin du visage à base d’huiles végétales, je préfère éviter le malentendu), madame (= Mathieu, je préfère éviter le malentendu) opte tout naturellement pour une pédicure avec pose de vernis…

Ravi(e)s de cette douce matinée bercée par des mains professionnelles,  il est temps de lâcher nos derniers billets pour se remplir la panse – on allait tout de même pas distribuer notre argent aux pauvres des feux rouges! quand même!

On trouve un restaurant bien cher, ou personne ne déjeune, à côté très certainement d’un terrain de cross en boucle pour moto débridées, où un tour égal à 17,3 mètres (à vue d’oreille hein, je n’ ai pas non plus calculé au cm prés le diamètre du restaurant)…

restaurant Batam

Il est maintenant tant de retourner au port, j’aime bien voir les enfants de 2-3 ans du chauffeur de taxi, sans ceinture, tous à la place du mort, s’amuser à ouvrir la portière sur la voie rapide. Comme les noix de coco, c’est cooool.

La vue de Singapour depuis le ferry est une libération, elle m’avait manquée cette sacrée dictature !

Un commentaire? Un message? c’est par ici.